samedi 9 janvier 2010

Faits divers


La forêt garde la mémoire d’évènements tragiques, le plus souvent avec mort d’homme, et qui sont souvent commémorés précisément là où ils ont eu lieu. Ce sont d’abord des accidents de cheval ayant entraîné la mort du cavalier : M. De Tourzelle*, en 1788, le peintre Decamps en 1860, ou s’étant conclus plus heureusement, comme pour le chevalier Dauberon qui survécut à sa chute. Il y a ensuite les gardes forestiers assassinés par des braconniers, Marthe (tué en 1815), à qui sont également dédiées les Routes de l’assassinat et des délinquants, et Sampité (en 1887). Un autre épisode fameux est le duel entre Jean Zamet et M. de Vidossang, au début du XVIIe siècle. Jean Zamet, le fils d’un grand financier italien, danseur fort maladroit, avait été ridiculisé, lors d’un bal, par M. de Vidossang. Il le défia en duel et le tua – mauvais danseur mais bon bretteur !-, au croisement de la route du Montoir et de celle qui porte le nom de sa victime. Enfin, il y a des évocations moins personnalisées, qui rappellent les larrons sévissant en forêt, et le malheur qui guettait quiconque s’aventurait en forêt: la funèbre découverte d’un homme mort ou la mort, de froid, d’habitants de Montigny qui se seraient égarés.

* Les mots en italique sont des noms de routes ou carrefours.